Il n'y aura finalement qu'un hélicoptère Puma sur le BPC Mistral, en route pour la zone de recherches du crash de l'AF447. Cette machine a été prélevée sur le stock disponible en Côte d'Ivoire, et qui s'élevait jusqu'à il y a peu à 8 Puma. Ce qui avait été vraisemblablement réduit par la fermeture programmée du théâtre.
L'avantage du Puma est de pouvoir notamment effectuer du sling (transport sous élingue) de charges lourdes, et d'avoir un cargo vaste. Par contre, il n'est pas sûr que ce Puma comporte un treuil, équipement rare dans l'ALAT.
Jusqu'à 30% des moyens ont été engagés en opex ces deux dernières années,rappelle-t-on dans l'ALAT, ce qui constituait, dans la durée, un taux parfaitement "déraisonnable", particulièrement du fait de l'âge de la flotte et de ses problèmes récurrents de disponibilité, en partie liés à cette sur-projection.
A la date d'hier, l'ALAT déployait en opérations (GIH compris) 37 hélicoptères, contre un peu moins d'une soixantaine en moyenne ces deux dernières années.
A l'heure où nous écrivons, 41 corps ont été retrouvés, ainsi qu'un élément d'aile. Le SNA Emeraude est arrivé dans la zone de recherches, ce mercredi.
Notre photo : un Puma dans la perspective du Mistral, face au Var, en 2008. (crédit JMT)