Le service de santé des armées (SSA) accentue sa contribution aux engagements des militaires en opex, on le savait déjà, mais il le fait aussi par le biais de l'aguerrissement médico-tactique des spécialistes médicaux (médecins, infirmiers, auxsan), via les CITERA (centre d'instruction aux techniques de réanimation de l'avant). Deux structures pourraient s'ajouter aux cinq existantes, à Paris et Djibouti. Des projets plus ou moins avancés, mais l'un au moins déboucherait dans l'année.
La spécialité de Paris est encore en discussions : elle pourrait porter, entre autres possibilités, sur l'aide aux populations. C'est le Val-de-Grâce qui piloterait ce centre.
Djibouti, sans surprise, serait consacré au milieu désertique.
Cinq CITERA opèrent dans autant d'hôpitaux militaires, à (par ordre alphabétique) Bordeaux, Brest, Lyon, Metz et Toulon. Brest et Toulon sont spécialisés dans le maritime, Metz travaille les forces spéciales, Bordeaux opère avec les auxiliaires sanitaires, et Lyon est particulièrement chargé des formations liées au théâtre afghan.