La perte temporaire d'un de ses trois drones Harfang ne semble pas avoir réduit sensiblement l'activité du détachement drones de l'armée de l'Air à Bagram (Afghanistan). C'est notamment lié au fait que l'effectif sur place (pilotes, interprètes-photos, spécialistes capteurs, officiers rens) ne permet pas, de toute façon, d'aligner plus d'une mission par jour : trois drones, c'était pour tenir compte de l'attrition, et éventuellement, d'un coup de chauffe imprévu sur le front.
Avec deux engins, ce contrat peut encore tenu, et "l'Adour" le démontre quotidiennement.
Le drone accidenté devra, selon nos sources, avoir quelques réparations, mais apparemment rien d'insurmontable. Comme nous l'avons déjà expliqué, le travail pourrait être effectué par l'AIA de Cuers (Var), établissement du Service industriel de l'aéronautique (SIAe), partie intégrante de l'armée de l'Air, ce qui est une deuxième garantie de réactivité.
L'intégration d'un module Rover, permettant la transmission de l'imagerie à un abonné terrestre voire aérien, devrait se faire a minima dans les semaines à venir. En gros, avec "du scotch et des scratchs", comme on dit dans la conférie des "expé".
Notre photo : Le Harfang à la station service, à Bagram (crédit W.Collet /Armée de l'Air)