mardi 26 mai 2009

FS sous-employées : la faute au politique

Mais c'est en Suisse que se déroule la controverse. Les forces spéciales suisses (DRA) auraient pu être engagées "encore plus souvent sans certaines hésitations politiques" soutient (sans les citer une fois) Didier Burkhalter, conseiller aux Etats libéral-radical neuchâtelois dans un article explicite de la Tribune de Genève (www.tdg.ch). Et d'expliquer que ces commandos, au nombre d'une quarantaine, sont parfaitement capables d'exfiltrer les deux Suisses "retenus" en Lybie, ou le zurichois otage au Mali.
Une poussée de mauvaise humeur de l'élu que le quotidien explique par les alternoiements du parlement suisse à déployer le DRA dans le Golfe d'Aden, dans le cadre de l'opération européenne Atalante. Les élus de la confédération ne se prononceront qu'en septembre, alors que le déploiement fait débat depuis le début de l'année.
La moyenne d'âge du DRA10 est très basse -28 ans-, comme le taux de sélection -2%- rappelle le confrère genevois.