mercredi 21 février 2018

Après l'hommage aux morts, une étrange coupure de micro

Florence Parly s'est trouvée hier sans son à l'assemblée nationale, alors qu'elle répondait au député
(LREM) Guillaume Gouffier Cha qui l'interroge sur les apports de la future LPM en matière d'entraînement et de condition de vie des militaires (vidéo à voir ici, faire dérouler le menu à droite pour trouver l'intervention des deux). L'un et l'autre visiblement émus par la mort de deux spahis au Mali le matin même. La ministre commence sa réponse au parlementaire, déclenchant une salve d'applaudissements quand elle évoque "le courage de tous ceux qui dans des pays lointains font rayonner la France, sa voix, au prix de leur vie". La plupart des députés se lèvent (les ministres restent étrangement assis).

La ministre est certes un peu longue dans sa réponse, écrite la veille, alors qu'elle ne savait pas qu'elle allait perdre de deux militaires au Sahel. Certes, contrairement à l'usage, elle n'a pas pas répondu à toute vitesse une réponse administrative, qui n'aurait eu aucun sens dans la suite de ce qui venait d'être dit.
Elle ne l'a jamais caché, la perte des personnels de son ministère constitue les pires moments de son poste. Elle a débordé du temps de réponse. Le président a été intraitable sur le temps de réponse. Bronca des élus.
Le président est resté droit sur son siège, justifiant même son application de la règle. Dura lex sed lex.
Il fallait à tout prix ne pas déborder sur la question suivante, sur le service public ferroviaire, mais celui qui posait la question en a remis une couche, Joaquim Pueyo étant élu de la commission de la Défense) ou la suivante, sur une marque de cosmétiques. Oui, la réponse de la ministre valait bien quelques secondes de plus, quand même, au vu de ce qui avait commencé son intervention .


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