jeudi 1 mai 2014

A Djibouti et NDJ, des p'tits trous dans la raquette

Comparé au Gabon, Djibouti et N'Djamena jouent plus rarement le rôle de réservoirs de forces pour
les opérations africaines. Ils le font actuellement à plein pour Sangaris, évitant ainsi le recours à des moyens venant de métropole. Djibouti a contribué avec des forces spéciales (à plusieurs reprises depuis octobre), ce que l'EMA a reconnu du bout des lèvres, hier, en évoquant l'envoi récent de capacités en la matière il y a peu (1). Djibouti, c'est plus connu, a aussi envoyé un état-major tactique du 5e RIAOM, et deux hélicoptères Puma. Enfin, la compagnie du 92e RI qui devait arriver à Djibouti a changé les étiquettes de ses malles, et quitté Clermont-Ferrand pour Bangui. Dans l'intervalle, sans doute parce que le besoin actuel ne le nécessite pas, Djibouti n'a pas reçu de moyens pour compenser les moyens envoyés à Sangaris.

A N'Djamena, c'est pareil. Le 12e Cuirs, à peine arrivé au Tchad a pris la route pour la Centrafrique. Peut-être la même empruntée, quelques temps auparavant, par les forces spéciales qui opèrent désormais dans un pays qu'elles connaissent bien.


(1) mais c'est promis, il n'y a toujours que 2.000 français en Centrafrique. Des capacités en renseignement font aussi partie du package, assure-t-on.