mardi 17 décembre 2013

Renforts belges à Sangaris : une histoire française

Bis repetita. Après les Russes qui devaient aider les Français à Serval, voici les Belges qui devaient
envoyer des hommes au sol en Centrafrique. Mais à Bruxelles, ce soir, on disait ne rien savoir du projet évoqué par des médias français. Tant le porte-parole de l'état-major que celui du ministre ont, en Belgique, nié l'existence d'un tel projet, comme l'écrit ce soir l'agence Belga reprise par la Libre Belgique. En France, on annonçait ce soir l'envoi de 150 militaires belges à Bangui, pour notamment sécuriser l'aéroport (1)

Pour l'instant, la Belgique fait partie -comme la Grande-Bretagne- des rares pays européens à s'engager sur place, avec des rotations de gros porteur A330, et d'un avion de transport tactique, mais à ce stade, Bruxelles n'a rien prévu de plus sur son agenda. Et encore moins au sol.
La Belgique est déjà présente en Afrique, en République démocratique du Congo, et reste impliquée en Afghanistan(151 militaires). Elle avait déjà assisté la France au Mali, avec deux C-130 et deux A-109, sans le moindre caveat.
Les Belges forment en France leur pilotes d'hélicoptères, de chasse et de transport, un des rares exemples aboutis dans une Europe de la Défense qui en manque.

(1) on comprend l'idée, qui aurait permis d'européaniser au sol Sangaris, libérant ainsi la compagnie du 1er RCP actuellement chargée de cette mission. Sans les Belges, il faudra donc envoyer... plus de Français sur place, et dépasser les sacro-saints "1600".