mercredi 9 octobre 2013

L'infanterie de marine a failli naviguer avec la Royal Navy (actualisé)

Goddam ! Avec la réduction du nombre de BPC, il va falloir s'y résoudre : tous les contrats ne seront
plusassurés avec des moyens français, mais étrangers, notamment britanniques. Des marsouins français ont ainsi failli faire une rotation entre Djibouti et la France à bord d'un navire amphibie de la Royal Navy, ce qui aurait été un très beau symbole (2) du partenariat franco-britannique. Ce projet a malheureusement sombré avec l'actualité syrienne.
Qu'évidemment, on n'aille pas y voir la moindre allusion à un quelconque projet de débarquement amphibie, mais en période d'incertitudes, on aime bien garder ses grosses unités prêtes à tout. C'est pareil dans toutes les marines du monde.
Sans qu'on puisse dire s'il y a le moindre lien, une campagne d'évaluation du VHM, qui devait se dérouler dans quelques semaines à Djibouti a été, elle aussi, brutalement annulée.
Là aussi, pas d'extrapolations : deux hirondelles ne font pas le printemps, mais deux marsouins ?

(1) initialement, le modèle de ces navires polyvalents et interarmées par nature prévoyait quatre BPC, le troisième (le Dixmude) ayant été anticipé par le plan de relance. Aujourd'hui, avec trois navires, et un TCD -le Siroco- qui quitte la marine, tous les contrats ont pris un coup de canif. Alors même que 2013 rappelle le caractère extrêmement polyvalent de ces navires : campagne Jeanne d'Arc, deux projections stratégiques au Mali et au Liban, et support à une opération de la DGSE. Après, avec les sous-charges de la construction navale, notamment en Bretagne et en Loire Atlantique, il n'est pas dit que la construction d'un quatrième navire ne retrouve pas un subit intérêt : il en coûterait environ 450 MEUR, soit le prix d'une FREMM...
(2) surtout si l'on se souvient que les marsouins actuels descendent des compagnies de la mer créées sous Richelieu en 1622, et qu'à l'époque, il s'agissait principalement de repousser les assauts de... la marine de sa gracieuse majesté britannique.

Actualisé : une lectrice sympa m'a fait remarquer le nombre élevé de fautes d'orthographe et de syntaxe de ce post. Mille excuses, l'écran sur lequel il a été écrit était vraiment très, très petit.