dimanche 10 mars 2013

Serval : le sas pourrait resservir

Si l'on constate le bilan (4 morts en cinquante jours), et le contexte d'extrême violence des opérations dans l'Adrar (face à AQMI, donc des terroristes),
on pouvait s'étonner que le mot "sas" n'ait pas encore été prononcé. Il avait été mis en place pour l'Afghanistan, mais la porte avait été laissée ouverte pour d'autres théâtres. Cela pourrait être le cas pour le Mali, comme semblent l'indiquer, par delà le constat qui précède, des éléments convergents mais pas tous encore décisifs.
Le coût du sas étant estimé à 550 EUR par soldat, on peut estimer que la facture peut encore être payée par la République (1), avant les grosses économies votées à l'été. D'autant que plusieurs centaines de soldats sont déjà rentrés en France, relevés, ou blessés.
L'autre façon serait de faire le sas ailleurs, et dans des conditions différentes. A Solenzara par exemple.


(1) cela ne fait que 2,2 MEUR pour 4000 soldats. Pour autant, évidemment, que les opérations ne durent pas au delà des prévisions très optimistes entendues ici ou la.

Post Scriptum : il n'y a pas de sens caché dans le titre.
PS1 : trois témoignages recueillis par France Info sur le pont Alexandre III méritent le détour :
http://www.franceinfo.fr/monde/hommage-aux-invalides-pour-l-un-des-soldats-francais-morts-au-mali-915133-2013-03-09

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