jeudi 4 février 2010

Comment un Belge veut alléger le soldat du futur

Une solution conçue par Thales en Belgique va peut-être faire de l'ombre au Felin français, qui sera déployé, pour la première fois en opex, dans quelques mois. Et qui traque les marchés dérivés, en France et à l'étranger.
La société a travaillé 18 mois sur fonds propres, après l'émission d'un besoin conjoint des armées belge et néerlandaise. L'objet est d'apporter la numérisation "au soldat commun" (soldat de base, en français) sans entrer dans les masses, lourdeurs fonctionnelles et coûts engendrés par la technologie, que beaucoup (dont l'auteur de ce blog) estiment excessive, chez le Félin français.
Pour l'ingénieur belge, Félin répond plus à un besoin de "forces spéciales" qu'au vulgus soldatus.
Plusieurs niveaux d'équipement ont été développés, d'autres ont seulement été adaptés. L'équipement comprend les JVN Minie D du Félin français, conçu chez Angénieux, près de Saint-Etienne. Mais le PDA, réservé au chef de groupe, est d'origine britannique, tandis que la radio est italienne. Ce concept technologique low-cost présente l'avantage d'être intégrable avec un autre soldat du futur, Norman, qui a été développé pour la Norvège. Ce dernier présente notamment une interface présentant les positions amies et ennemies dans un rayon de plusieurs centaines de mètres.
La configuration actuelle pèse entre 10 et 15 kg, que l'ingénieur estime pouvoir alléger de 50% dans une version de série.