vendredi 10 avril 2009

Moins de filtres pour les retex de l'armée de Terre


L'Afghanistan n'en finit pas de faire évoluer la culture de l'armée de Terre. Derniers en date, les retex, dont le CEMAT veut améliorer la diffusion, dit-on. Ainsi, il n'est plus rare de voir un simple lieutenant, ou un sous-officier faire part de son expérience au feu, sans retenue, à un parterre de généraux, ou intervenir devant des assemblées encore plus bigarrées. Aucun secteur n'échappe à cette diffusion, jusques et y compris celui de la communication opérationnelle, que le CEMAT vient d'ériger au niveau (jusqu'alors jamais atteint) cinquième de ses priorités.
Le sous-lieutenant Aurélie L., officier communication du 8e RPIMa, a ainsi fait part de son expérience en France puis en Kapisa devant un parterre d'offcoms, lors de la convention de l'armée de Terre. Cette jeune officier sous contrat avait rejoint le 8e RPIMa début août et avait dû gérer l'embuscade d'Uzbeen, et le voyeurisme parfois disgracieux, ainsi que l'inculture de quelques collègues journalistes. Avant de gérer le débarquement de quelques 140 journalistes en trois mois, dans les FOB de Kapisa.
Cette meilleure diffusion s'incarne aussi dans l'insertion de profils expérimentés, revenant d'Afghanistan, dans les écoles d'application. Un offiicier de légion qui a participé aux OMLT a ainsi rejoint une de ces structures de formation.
Le tout doit aussi permettre d'améliorer le cycle de l'adaptation réactive, et au final, l'efficacité des troupes en Afghanistan.

Notre photo : un groupe de parachutistes du 8e RPIMa dans la vallée de Begraou, lors de l'opération éponyme, en novembre 2008. (crédit JMT)